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 Stark Building, le crime était presque parfait

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Skourge
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Skourge


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MessageSujet: Stark Building, le crime était presque parfait   Stark Building, le crime était presque parfait Icon_minitimeVen 16 Jan - 15:42

Ce jour-là, Pepper Potts était très occupée. Un jour tout à fait normal, en somme. Tandis que sa patronne et amie Iron Lady était partout à la fois, dans tous les domaines, soirées et conférences, Pepper était la femme qui parvenait à donner de la cohérence à l'ensemble. C'est elle qui passait des semaines à préparer la conférence que Jenny expédierait pour se finir au bar branché le plus proche. Elle avait le boulot ingrat, mais ne croyez pas qu'elle détestait cela. Virginia Potts était une femme qui s'épanouissait dans le travail, une femme de sérieux qui aurait été incapable de survivre à une heure consécutive d'ennui.

Peut-être serait-ce ce genre de choses qu'on dirait lors de son enterrement. Et elles seraient toutes vraies.
Peu importait à James.
Depuis la destruction de l'Arme-X, qu'il avait quittée depuis toutes ces années, les choses n'étaient plus les mêmes. Il savait qu'une partie de lui était morte, une de plus.

Lui aussi un homme dédié à son travail, James n'était plus en vie que pour tuer, comme le bon soldat qu'il avait été entraîné à devenir. Quand l'organisation devenait ramollie, il a décidé de mettre les voiles. Mais maintenant qu'ils avaient été véritablement brisés, ces derniers survivants pugnaces du projet Arme-X, il sentait un vide dans son estomac.

Même s'ils lui avaient infligé cette douleur, cette lancinante douleur si étrange, juste avant de disparaître. Comme un appel à l'aide, ou l'ultime piqûre de l'insecte qui se meurt.

Et cela comptait plus qu'il aurait voulu l'imaginer. On ne survit pas aussi longtemps sans une perversité accrue. Skourge était peut-être un homme aigri, mais il avait aussi développé d'autres moyens de survivre émotionnellement. Quand la main qui te nourri a été aussi celle qui te châtie, tu ne peux t'empêcher de l'aimer tout autant, et même bien plus, parfois.

Il avait quitté l'Arme pour viser plus gros, et tout ce qu'il était parvenu à faire, c'est des petits boulots et s'engager comme larbin à tout faire d'un Club de richards qui invoquent la fin du Monde.

Et son besoin compulsif de tuer était toujours aussi fort, alors qu'on le reléguait à des missions de pure courtoisie. Quel gâchis de ressources.

Maintenant, il avait résolu de chercher très gros. Il voulait viser au plus haut, et on verrait bien qui aurait raison de qui. Car cela ne se fait pas comme cela. Il faut avoir vu 007 pour comprendre, mais je crois que ceux qui l'ont vécu le savent mieux encore, et pour James, ce n'est pas la première fois.

Alors qu'il observait le bâtiment Stark dans lequel travaillait Miss Potts, James se surprit à penser qu'elle était fort appétissante, et qu'elle paraissait lesbienne. Il pénétra dans les lieux grâce à ses aptitudes furtives, et un petit coup de pouce de matériel récupéré dans les ruines d'Arme-X. Bientôt, il sentirait l'âme de la jeune femme sortir dans son dernier souffle, et quel soulagement alors ce serait.

Bientôt il ne serait plus maître de corvée du Club des Damnés de New York. Il serait un homme très recherché.
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Jenny Stark
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Jenny Stark


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MessageSujet: Re: Stark Building, le crime était presque parfait   Stark Building, le crime était presque parfait Icon_minitimeVen 16 Jan - 16:48

Il y a une expression qui dit "il faut de tout pour faire un monde". C'était peut-être vrai. Il fallait sans doute des Pepper et des Skourge pour faire le sale boulot des Jenny et des Arcade. Il fallait les personnes publiques, admirées et enviées pour leur mode de vie insouciant et les personnes de l'ombre, pour que le travail soit fait à la fin. On pouvait qualifier Jenny de super-héroïne et Skourge de monstre, on pouvait admirer l'une et détester l'autre. C'est la solution de facilité. Il est bien plus difficile de se poser la question de savoir qui est le plus méritant des deux, celui qui agit méticuleusement, par sens du devoir armé de sa volonté sans faille ou celle qui agit par ennui, sauvant le monde comme on prend la pose pour un magazine de charme et comptant sur son service de presse pour arranger l'affaire en intervention héroïque.

Et devinez qui s'occupe du service de presse de Jenny Stark? Je vous le donne dans le mille: la même personne qui s'occupe de la multi-corporation de Jenny Stark, la même personne qui s'occupe de la fondation caritative de Jenny Stark, la même personne qui s'occupe d'organiser l'emploi du temps de Jenny Stark. La même personne qui n'arrive pas à avoir une relation stable avec un homme parce qu'elle consacre chaque seconde de sa vie à Jenny Stark. Cette personne c'est Virginia Potts.

Même Jenny n'est pas autant préoccupé par elle-même que Pepper. Sinon elle ne serait pas dans une fête huppée en train de se préparer à abandonner le martini pour la vodka. Et elle ne serait pas en train de minauder avec sa meilleure amie. C'était un peu un rituel entre les deux femmes. Jenny avait des obligations, Pepper devait le lui rappeler. Jenny faisait celle qui n'en avait rien à faire et qui ne voulait pas en entendre parler, Pepper insistait, Jenny finissait par concéder comme si elle rendait service à son employée alors que bien sur elle savait qu'elle n'avait pas le choix.

Mais pas cette fois. Cette fois Jenny avait l'esprit vraiment trop embrumé par les vapeurs d'alcool pour repérer la mince frontière entre la minauderie et la mauvaise volonté. Et Pepper était trop attristée par l'échec de sa dernière relation pour discuter. C'était étrange de voir comment ces deux créatures pouvaient être à la fois proches et différente. Là où l'une ne voulait pas s'investir dans une relation avec un homme par ennui, l'autre n'y arrivait pas alors qu'elle l'aurait voulue. A moins que le tueur ait touché la bonne cible et que ce travail avec la belle brune, soit plus qu'un travail pour la belle blonde?

Il y a parfois peu de choses entre la haine et l'amour. La colère fait parfois que nos paroles dépassent nos pensées. L'alcool aussi a cet effet là. Jenny ne le pensait donc pas vraiment quand elle lança ces mots à travers le combiné de son téléphone portable avant de raccrocher:


Tu me fais chier Virg'.

Si elles avaient été en face l'une de l'autre, elles se seraient comprises, leur complicité l'aurait emporté sur la rancœur et ces quelques mots auraient été oubliés. Elles étaient si proches l'une de l'autre, amies depuis si longtemps. Plus que des amies? Peut-être bien oui.

Mais il y avait ces kilomètres qui les séparaient. L'orgueil de Jenny qui refusait de rappeler pour s'excuser et le choc pour Pepper qui ne se sentait pas le courage de répondre à une telle agression. Alors Miss Potts, la discrète mais nécessaire intendante retint ses larmes et se remit au travail ignorant tout de la menace qui pesait sur elle.
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Skourge
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MessageSujet: Re: Stark Building, le crime était presque parfait   Stark Building, le crime était presque parfait Icon_minitimeDim 18 Jan - 0:50

Le héros de la seconde guerre mondiale, l'enfant prodige de l'Amérique, aurait bientôt son grand retour. Oh, peut-être pas au sommet, non, la vedette ne l'intéresse pas. Seulement le pouvoir, et la perversité que celui-ci peut amener. Avoir vécu dans l'ombre de Captain America lui en a appris beaucoup sur ce qui gravite dans l'orbite des héros dorés et adulés. L'ancien Bucky en a vu beaucoup se hisser dans des opérations importantes par démonstration de trahison et de duplicité. Des Allemands, des Japonais, des Français. Sans parler de l'après-guerre. Là, c'était le festival. Mais déjà alors, Bucky était mort, et James Barnes vivait une nouvelle vie. Si vous avez vécu quelques années en Argentine dans l'après-guerre, vous savez alors combien ont essayé d'en faire autant.

Dans ces derniers mois, James a contracté un pacte avec des bourgeois convaincus d'avoir vendu leur âme au Diable, ou quelque chose dans ce goût-là ; rencontré la passion chez une femme pour qui il a mis tout son coeur à la convaincre de rejoindre leurs rangs ; ôté la vie à un père, fragmentant la lancée d'une école de Mutants dans la lancée d'une guerre ouverte entre les Mutantistes et l'humanité ; tenté de prendre un jeune tueur atteint d'un virus extra-terrestre comme son apprenti ; qu'a-t-il appris ? Personne ne reste fidèle au Club bien longtemps, ce nid de vipères. Des années de corruption du fruit sont parvenues à empoisonner le Club, autrefois une grande institution. Et Arcade, avec tous ses efforts, pourrait bien parvenir à quelque chose, dans les quinze-vingt ans.

Mais Skourge veut de la sécurité, et avec des Mutants comme adversaires et un patron aussi versatile, pour un boulot aussi ingrat, il est tout à fait décidé à aller voir ailleurs. D'où l'ignition de sa recherche des grandeurs.

Présentement, James était en possession d'une armure de furtivité spéciale conçue par l'Arme-X. Pas le genre d'objet qu'il avait pour habitude d'utiliser longtemps d'affilée. Ca file des dizaines de cancers et coûtait une fortune au programme. Mais maintenant, personne ne surveillera les comptes de l'organisation avant un bon bout de temps. Donc pour plus de sécurité - et puis, normalement, ce sera la première et dernière fois - l'appareil est en marche, en prévision de toute l'opération.

Inutile de vous expliquer comment James est parvenu à atteindre la jeune femme, c'est surtout dû à un arsenal de gadgets plus qu'à ses compétences, et d'ailleurs tout sera noté dans le rapport du SHIELD.

Toujours est-il qu'en cet instant, James éteint sa technologie de camouflage. Il est à un pas derrière Virginia Potts, et ses mains saisissent la tête de l'assistante de direction ; elle n'aura pas le temps d'être surprise. Ce déplaisir reviendra à Jenny Stark.

James retient son souffle, alors que Potts a déjà perdu le sien. Ses sens aguerris surveillent les fonctions vitales qui périclitent.

Il sourit. Elle n'a pas souffert.

Maintenant, il peut lui administrer les coups de couteau. Répandre le sang. La barbarie de la chose ne doit pas échapper à la première concernée. Une fois la scène minutieusement transformée en un théâtre d'horreurs, Skourge fiche le camp.

Arrivé à une trentaine de kilomètres de bus de là, James rebranche le brouilleur furtif. Deux heures plus tard, il se douche dans un relais routier et achète de nouveaux vêtements.

Deux jours plus tard, l'appareil de camouflage sera retrouvé par des gamins dans une décharge. Ils passeront la journée à essayer de trouver comment l'objet fonctionne, avant de l'abandonner dans la cour de l'école comme un gadget formidablement inutile.
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Jenny Stark
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MessageSujet: Re: Stark Building, le crime était presque parfait   Stark Building, le crime était presque parfait Icon_minitimeMar 20 Jan - 1:04

Whisky... Virginia buvait du whisky. Pas souvent, rarement même, moins que Jenny dont c'était pourtant loin d'être l'alcool préféré. C'est fou comme on se rattache à de petites choses. Une odeur, une chanson, une attitude, une phrase lancée presque sans y penser au détour d'une conversation. Tous ces petits détails dont l'accumulation forme une personne. Qui font qu'on va aimer ou pas cette personne.

Jenny aimait Virginia, ou plus précisément Jenny et Virginia s'aimaient. C'était une histoire d'amour qui s'était construite lentement, en douceur et en sous-entendus. De l'amitié d'abord, de l'intimité ensuite alors qu'elles découvraient la vie, de l'ambiguïté ensuite quand Jenny a commencé à fréquenter les garçons, naturellement l'amitié est revenue, chassant ce qui semblait à leurs yeux à toutes les deux bien innocent. Puis elles s'étaient perdues de vue, à cause de Jenny principalement. Puis des retrouvailles émouvantes, telles deux parties d'un même être dont la séparation finit par engendrer une douleur insupportable. Une relation nouvelle, plus mature, plus complexe. Un rapport de domination qui ne dit pas son nom, beaucoup de temps passé ensemble, dans des conférences, des réunions, parfois des réunions en très petit comité, des effleurements, des gestes complices, une empathie naturelle, un baiser volé, une fois dont le souvenir évanescent ne provoque ni trouble ni gêne, presque pas un baiser en fait, à peine un glissement, un rien qui veut tout dire.

Et puis la vie qui continue son cours, implacable, emportant toutes les douceurs sur son passage, tous les moments volés pour les broyer dans l'étau violent des agendas, des séances photos, des opérations financières, des connaissances qu'on appelle amis par politesse, s'éloignant ainsi de l'être aimée qu'on appelle amie par pudeur.

Et puis un jour la vie s'arrête, elle n'est tout simplement plus là. Et elle nous laisse seule avec notre solitude. Seule avec nos regrets, nos actes manqués et notre hypocrisie qui n'a jamais laissé sa chance à cet amour pur et magnifique. Voilà, la vie n'est plus, Pepper n'est plus, Jenny n'est plus qu'à moitié vivante.

Avec une bouteille de whisky pour remplacer la défunte Virginia. Triste compagnie et ô combien dangereuse. Oubli dans l'alcool qui saura un temps aider à éviter la douleur, mais pour la rendre plus vive encore le lendemain. Terrible chemin sur lequel s'engage Jenny et qu'elle pourrait ne pas quitter avant d'avoir perdu tout le reste. Car pour elle sinon pour l'autre, la vie continue son cours implacable et bientôt la Dame de Fer serait broyée dans l'étau violent d'un agenda qu'elle n'a jamais géré seule.
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