psychopathe de maternelle (introduction, avec Iron Lady)

Je m'appelle Arkady Rossovich, et il fût un temps pas si lointain que ça, où j'étais le plus grand criminel de Russie. On m'avait même donné le surnom de jack l'éventreur de Russie.
J’aie tué, torturé, trafiqué, réduit à rien tout ce que je voulais.

Et par un axée de colère, j'ai réduit la mafia rouge, qui régnait sur le réseau criminel soviétique, au silence. Malheureusement j'aie été imprudent, et l'armée m’a mis la main dessus.

Elle va me forcer à travailler pour elle grâce à quelques dispositifs que, soi-disant, je ne serais pas en mesure de contrer. Et mon instinct de tueur me dit que c'est du sérieux.

Si je résiste, fini l'écorchage vif, fini les éventrements et les tortures. Alors, je reste calme, dans la mesure du possible.

Mais au KGB, ils sont du genre à prendre leur temps, et un peu sadique, je crois. Ils ont dit qu’ils devaient débattre de mon avenir, si il était acceptable que je devienne (sous la menace) le héros national russe.
Par jalousie sans doute. On a beau dire que la guerre froide est finie, les rapports entre les USA et ce pays reste de glace.
Et voire qu'en face, ils ont toute une tripoter de héros, dévoués corps et âme à leur drapeau, ça fait grincer les dents de bon nombre de politiciens.

Et pour remettre les scores à égalité, ils n'ont pas hésités à prendre le plus dangereux des tueurs (moi) et de lui coller un costume moulant est un nom de code stupide (quoi qu'Oméga Red ça sonne pas si mal et ça a un sens profond).

Mais tout ceci n'est pas encore réalisé, quoi que dans un avenir proche je ne pourrais plus dire ça.
En attendant, pour "m'occuper" comme ils disent, mais sur tout pour me tester, ils m'ont, à moi, homme de guerre et de sang, prenant plaisir au carnage et à la mort, collé une vingtaine de gosses dans les pattes !!!!

Une crèche! Même quand je suis arrivé ici, je n'y croyais pas. Un lieux où la moyen d'age de dépasse pas les 3 ans et demis! Mais à quoi pensaient ils?

Et me voila, debout dans 6 mètre carré, au milieu d'un enfer sur terre, avec un gosse de 2 ans entre les bras, qui chiale toutes les larmes de son corps car il perdu son doudou...

Je sens quelque chose tirer le bas de mon pantalon, je me retourne pour voir une pomme toute ronde, surmonté de 2 couettes blondes et agrémentées de 2 laques d'eau bleue pour yeux.

- A'kady, dit, monsieur A'kady, tu me prend dans tes bras moi aussi ?

NON, MAIS CA VAS PAS ??? Voila qu'elle me fait le coup des grand's'yeux'tou'bleu pour que je dise oui. Mais qu'es qu'elle a, à me coller comme ça cette gosse, Anouchka je crois.

Je ne désir qu'une chose, c'est de lui botter le derrière avec mes tentacule de carboniume, mais la surveillance permanent de ma "patronne" (du genre féministe) me force à la prendre dans mes bras et à réprimer une grimace de dégoût. Elle attrape ma queue de chevale et s'en sert comme doudou! Beurk!

Et l'autre gosse qui continue de chial une rivière sur mon épaule! Raaaa! Chui maudit! Et v'la l'autre morveuse qui commence!

- iva', dit iva', pou'quoi tu p'eur?
- pa's que 'ai perdu mon doudouuuuuuu! Bououououou!
- c'est pas lui, dit elle en lui tendant un vieux lapin miteux.
- doudou !

Le gosse se met à câliner le vieux bout de chiffon en sucent son pouce.
Je n’y crois pas! Depuis une heure entière, ce môme me chial dans les bras et c'est l'autre mimi blondasse qui avait son vieux machin tout crade ? Que quelqu'un m'achève !!!

Je suis ici, planter au milieu d’une vingtaine de gosses en couche culotte, avec une blonde et un chialeur dans les bras.

On appelle mon cas: un psychopathe de maternelle. Désespoir !

Je viens de passer la pire matinée de ma vie.

L’episode du doudou crasseux n'était que le prélude de tout les ennuies que j'ais enduré durant 3 heures et demi.
Je veux bien admettre que la patience n'est pas mon fort, mais faut pas pousser mémé dans les orties!

2 seconde à peine après que j'eu put me débarrasser du chialeur en chef, Ivan apparemment, et de son lapin puant, les mères retardataires arrivèrent avec leurs gosses et leurs crise de nerf et de larmes.
Faut dire que les enfants avaient aussi peu envies de quitter leurs mères, que ces dernières me confier leur progéniture, ma seule consolation étant de voir que j'étais toujours aussi terrifient, même entouré de couches culottes sur pattes.

Ensuite j'ai dût m'occuper des nouveaux venus, et tenter de me débarrasser de cette mini blondasse d'Anouchka qui avait roulé dans mon dos pour rester suspendus à mes cheveux. Je peste contre mon manque de souplesse.

Affubler de ce sac a dos plus que gênant, j'ai eut pour tache de m'occuper des manteaux et sacs des gosses (c'est à dire les pousser dans l'armoire prévue à cet effet)

En durant tout le reste du temps, je dût maintenir l'ordre dans cette salle bien trop petite. Je consolais les pleurnichards (en m'efforcent de ne pas les éventer) sous la menace de ma chère patronne (ironie), je sortais et rangeais les jouet qui traînaient un peu par tout et je dût subir les commentaires des gosses durant tout mon calvaire:

- Dit b'le'ava. Chuchota une gamine à sa copine, t'a vu? Les ch'veux d'a'kady, i' brillent! (Et mes tentacules de craboniume elles brillent aussi, crétine!)

- Dit a'kady, tu veux jouer à la poupée ave' moi? (ET PUIS QUOI ENCORS ???? LA DINETTE AUSSI ????!!)

- A'kady, tu joues à la dînette ? (Ça m'apprendra à parler trop vite.)

- Pfffff, c'est nul d'avoi' les ch'veux longs pou' un garçon. (Et c'est nul de jouer à action man pour un garçon, p'tit con.)

Mais alors que j'endurais ce calvaire, mon téléphone (gracieusement offert par le KGB) se mit à vibrer, ce qui m'offrit une échappatoire.

Me ruant dessus, la mini blondasse toujours sur mon dos, je décrochais.

- Vous avez décidez de me virer de cette put... (Je me retins, j'avais un paire d'oreille sensible sur le dos) de cette damnée crèche ? Dis-je plain d'espoir.

-Non, me répondit une voix masculine, mais vous allez rencontrer votre collègue américaine d'ici...

-D'ici... continuais-je

-D'ici tout de suite en fait. Ricana la voix avant de raccrocher.

Effectivement, une jeune femme d'un vingtaine d'année aux allures de femme d'affaires pénétra dans la crèche: brunette, tailleur qu'on devinait de haute couture, talon aiguille. Le genre qui n'aime pas qu'on lui dise non.

Super.

-Jenny Stark, alias Iron Lady, meilleure super-héroïne américaine d'après Vogue.

Elle me tendit la main, les miens étant respectivement sur mon portable et l'autre tentant d'arracher ma queue de cheval aux mains d'Anouchka, je ne lui serrai pas.

-Je crois qu'on va travailler ensemble.

Son accent était aussi épais qu'une tranche de lard (quoi que la patate chaude fût plus appropriée)

-Vous êtes...heu...prof?

Je redescends sur terre et soupir.

- Le terme exact serait "gardien de zoo". Arkady Rossoviche, ancien mafieux, tueur, dealer...

- Ca veux dire quoi "dit l’heure" a'kady? Me demanda la mini blondasse, que je virais de mon dos.

- T’ccupe’. Donc, oui. Dealer, trafiquant d'arme et j'en passe. Ressemant au service de la Russie (s'ils m'envoyaient la supère héroïne des U.S.A c'est que je suis devenu officiellement le héro de Russie, non ?)

La liste de mes anciens activés annonçait clairement la couleur, pas de problème.

- Je vous serais... reconnaissent... de me mettre au parfum, étant donner que je ne suis pas au courant de votre venu, Madame Stark.

Derrière la nouvelle "collègue" j'était sûr qu'une des barbouzes du KGB m'observait en se tordant de rire.

Il va falloir que je lui règle son compte, à celui là.

Jenny haussa les épaules. Elle n'en savait pas beaucoup plus que lui en fait.

Je n'en sais pas plus que vous Monsieur Rossoviche. Mais à priori je dirais que vous êtes le Bad Boy de l'équipe et moi... disons le cerveau.

Ça paraissait assez évident aux yeux de la belle qu'elle était le cerveau de l'équipe. En fait elle ne voyait pas quel autre rôle elle aurait pu jouer dans cette grande imposture médiatique internationale, à part celui de "l'atout charme" comme on dit, mais l'un n'empêche pas l'autre.

D'après mon agenda on devrait être mis au parfum d'ici deux heures. On peut faire connaissance en attendant, j'aime les bad boys.

Conclut-elle avec un clin d'oeil définitivement aguicheur. Encore fallait-il que le russkof comprenne l'expression "bad boy" sinon le jeu aurait été moins drôle. Il fallait bien qu'elle marque son territoire pour trouver sa place. Et puisqu'elle serait probablement amenée à être le seule membre féminin de l'équipe, autant qu'elle travaille son rôle tout de suite. C'était ça ou être condamnée au rôle de la Geek de service et voir une Wonder woman au rabais lui voler la vedette et le rôle de l'atout charme. Tout ça était si futile et en même temps tellement amusant.

La jeune femme haussa les épaules. Ouais, vive les renseignements internationaux, surtout changé rien.

- Je n'en sais pas plus que vous Monsieur Rossoviche. Mais à priori je dirais que vous êtes le Bad Boy de l'équipe et moi... disons le cerveau.

Bon, on me colle le rôle du taciturne ténébreux, pas si mal vu que c’est plutôt moi. Et si ma « collègue » était le cerveau, comme elle dit (aie, l’orgueil froissé, vas falloir qu’il leurs montre pourquoi la police ne l’a jamais coincé) moi je serais les points…

C’est bon ça… quoi que comme je vais représenter « mother Russie » vas falloir que je me bride un chouilla quand même… pas si bon, en faite… ‘chier…

- D'après mon agenda on devrait être mis au parfum d'ici deux heures. On peut faire connaissance en attendant, j'aime les bad boys.

Oh, cool, deux heures à glander au milieu des raz-moquettes et… ohla, ohla, minute papillon… elle me fait du charme là… bon, elle est du genre à prendre le taureau par les cornes (mais non ce n’est pas de l’auto compilent sur le faite que je sois bien foutu)…

Je remarque deux choses maintenant : 1) tous les gosses ont les yeux rivés sur nous. Je grogne un bon coup et ils reprennent leurs activités.

2) quelque chose s’agrippe a moi, et je ne suis pas surpris que voir la mini blondasse d’Anouchka faire les gros yeux à ma « collègue » façon « vas-tant draguer autre pars, il est a moi ! » ahahah…ahah…ah… y a un bug là…

Je secoue la jambe pour me débraser de la gosse qui commence à me dégouter sérieux et relève la tête vers la jeune femme.

- Bon Strak, je peux vous appeler Stark (ce n’est pas une question), je suppose que la rencontre médiatique ne vas pas se dérouler ici, donc je vais prendre congé de ma patronne.

J’allais quand même laisser passer l’occasion que me foutre de cette féministe à deux balles, eh eh eh, elle ne va pas aimer. Je ne m’étonne pas de la voir me fixer d’un mauvais œil.

- Je vais devoir partir avec la dame (je pointe Stark du pouce), j’en aie pour au moins trois heures, alors je vous pris de ne pas les déduire de mon salaire, déjà que mon appart que coûte les yeux de la tête, je suppose que vous ne voudriez pas que je paye avec les vôtres ? hum ?

Elle gonfle le torse pour cacher sa trouille, et moi je bois du petit lait.

Je me retourner vers la sortie de secoure (a savoir madame Stark), Anouchka lui fait toujours la gueule, elle a de drôle de goût la gosse.

- Bon, j’aurais une petite course à faire avant de vous rejoigne, et je pense que vous aurez tout le loisir de draguer les « bad boy » (prononcé à la russe) du coin sans sentir le poids mon absence…

Ça c’est fait. C’est pas qu’elle est moches, mais les filles qui y vont de but en blanc, ça me froisse un chouilla, et puis l’autre con qui nous mate du haut de l’immeuble d’en face en se marrent comme un pendu risque de ne pas rentrer chez lui ce soir…

Je bute à nouveaux sur quelque chose… et merde ! Je suis encore coincer ! Ils ne pourraient pas les faire plus largues leurs portes ?

(~> place rouge, commencez Mlle Stark ^^)