War Machine

Idée de Druid

War Machine.

Jack Truman était un agent gouvernemental...avant. Il était un être humain...avant. Maintenant, il y a du sang dans l'huile, de la chair dans le métal et une âme dans la mécanique. Employé de la NSA, agent sur le terrain en relations avec l'Asie, il était jadis chargé du maintien d'une diplomatie efficace et acceptable entre les Etats-Unis et ce continent ; il fallait donc comprendre qu'il était là pour faire disparaître ceux qui entravaient les projets américains dans cette région du monde. Jack était un tueur professionnel, entraîné aux différents arts martiaux connus en Amérique du Nord, du Sud, en Israël, en Asie et à Madripoor. Il y avait d'ailleurs sa résidence principale.
Néanmoins, même si Jack tuait comme il respirait, il était doté d'une conscience, reversait la moitié de son salaire à l'orphelinat de Madripoor, sortait en ville, aimait le cinéma d'auteur et Woody Allen, votait Démocrate ; l'homme était un paradoxe, ne faisant pas ça parce qu'il aimait son pays mais parce qu'il savait que quelqu'un devait le faire. Il avait accepté la règle du jeu - même s'il ne l'aimait pas.
Malheureusement, le paradoxe ne plaît jamais aux gouvernements : trop de contraintes, trop de nuances...trop de difficultés. Et les difficultés, beaucoup décident de les supprimer ; cela fut le cas avec Jack. Après des années de bons et loyaux services, des dizaines de cadavres dans le placard (au sens propre !), des secrets acceptés et restés sous clés, ses supérieurs décidèrent de se passer de ses services. Lui qui avait toujours mené à bien ses opérations avec des techniques classiques, faisant peu confiance à la technique, fut piégé par un jeune agent, James Rhodes, qui usa des nouvelles technologies pour faire exploser sa maison au moyen de petits robots dotés de petites bombes ; Jack avait toujours tué lui-même, et son successeur usait de moyens détournés, ne se salissait même pas les mains. Logiquement, il ne pouvait accepter cela.

Ce fut pour cela qu'il se raccrocha à la vie, qu'il hurla sa rage dans l'Au-Delà...et qu'il revint. Après avoir vu les robots avant leur explosion, après leur explosion, il ne pouvait mourir. Ramené à la vie par les scientifiques de l'AIM, il se découvrit dans...une machine. Un corps robotisé, entièrement ; lui qui n'avait jamais vraiment fait confiance en tout ça se voyait désormais obligé de vivre avec. Il ne pouvait non plus accepter ça.
Désormais doté d'un "corps" entièrement mécanique, même pas humanoïde, avec des chaînes à la place des biens, des armes autant que possible, une connexion avec les sattelittes de l'AIM et des autres organisations soeurs, il est l'Arme Ultime ; il peut tout faire, accéder à tout...tout détruire.
Certes, Jack s'est vengé de Rhodes et de ses supérieurs : nul ne sait ce qu'ils sont devenus mais tout le monde a sa petite idée. Mais cela ne lui suffit plus : intérieurement, il veut mourir car sa colère est passée et ne supporte pas cette vie. Mais extérieurement, il tue, massacre sans remords ; il ne peut se tuer, il veut être tué, détruit. Il sait qu'on le fera revenir mais se raccroche à cet espoir.



Il est l'agent de l'AIM, le mercenaire assoiffé de sang. Il est la War Machine : il vit pour détruire ; il vit pour être détruit.