Les clés du royaume (pv Shadowfire)

Arcade, puisque c'était le seul nom encore en vigueur pour ce curieux homme roux en poste de Roi Blanc, était extrêmement contrarié. Un air grave semblait s'être imprimé sur son visage, pourtant d'un entrain habituellement si soigné. Son regard enfantin retournait à son ancien état, sévère et nerveux, dans une vie d'avant. Sa position devenait fragile à plusieurs niveaux, et cela compromettait tous ses objectifs, ses plans secrets et ses ambitions affichées.
D'abord, cette sclérose qui s'était insinuée dans la vieille institution mystique. Il avait dû employer toute sa science pour kärchériser le Club depuis son arrivée. Toute sa patience aussi, et beaucoup d'énergie pour redonner au Club des Damnés le lustre de son nom antique. Et il n'en était qu'au nettoyage. Le travail de reconstruction était à peine enclenché, qu'il ne cessait de rencontrer des embûches.
Ce procureur général, Murdock, qui venait lui mettre des bâtons dans les roues. Pas sûr qu'il allait se laisser utiliser, celui-là.
Wisdom, le tristement célèbre, qui venait ajouter son grain de sel et s'incruster dans la recherche des artefacts du cercle de l'Abstrait.
Et dernièrement, Magneto, le terroriste Mutant, qui venait faire une OPA hostile sur presque la moitié du Club.
Arcade avait l'impression d'avoir travaillé pour tout le monde, sauf pour lui-même. Il était temps de lancer la deuxième étape ; créer un cercle intérieur fort. Et puisque Magneto se chargeait de l'Aile Ouest, il fallait mettre tout son cœur à remplir l'aile Est qui concordait avec la partie Blanche de l'Echiquier.

Lorsqu'il regarda sa montre gousset, ce ne fut pas avec l'air gamin et décontracté qui faisait le personnage, mais la mine impatiente et sombre du monde des adultes. Sa charge pesait lourd, tout comme l'acteur qu'il avait choisi de rencontrer. Sur la scène mystique, un Juggernaut et peut-être bien plus. Bien qu'Arcade feigne de l'avoir découverte sur le tard, via la bibliothèque du Manoir, l'homme derrière le nœud papillon savait bien à quel point elle était dangereuse. Et cela, d'expérience.

Il était méconnaissable à tous les plans, même d'un point de vue magique la chirurgie avait opéré. Mais s'il était si sûr de lui, il ne passerait pas tout son temps cloitré dans un Manoir, aussi riche soit celui-ci. En réalité, il ignore si la déesse reconnaitra l'aventurier qu'il était.

Il entend quelqu'un entrer ; il n'a pas envoyé de majordome. Il se contente d'attendre. Alors que les pas se rapprochent, il affecte son attitude enjouée, non sans une certaine lassitude. En un tournemain, sa voix se fait joyeuse et nonchalante, un dosage qui lui est propre.

"Bonjour Milady. Je suis Arcade, Roi Blanc à mon actif. asseyez-vous je vous prie."

La femme qui vient d'entrer est grande, très grande, et d'une beauté incroyable. Elle est élancée, musculeuse et a une silouhette oarfaite, moulée pour l'hueure dans une robe noire qui ne fait que la mettre en valeur et rehausser sa peau sombre somme l'ébène. Ses traits son plutôt carrée, avec des pomettes hautes et une mâchoires carrés et semble l'oeuvre de quelque artiste tribal qui aurait représenté dans le plus pûr des bois d'ébènes une déesse ancienne et puissante. Des traits presque barbares, mais qui révèlent un charme quasi mystique, une beauté sauvage et intemporelle. Son expression est froide et austère, presque répulsive, et son regard perce autant que des piucs de glaces, aussi acérés que des épées. Son aura est celle de l'autoritée totale et parfaite, de la confiance et soi et en ses capacitée parfaite et du savoir de la puissance qu'elle possède et pourrait libérer à son bon vouloir. Elle avance donc comme une marée imparrable, droit devant, sans fléchir, repoussant ceux qui ôseraient se mettre sur son chemin d'un simple regard.

Mahema est bien plus qu'une simple femme. Elle est l'avatar de Baast, la Déesse, la seule et unique, et son avatar sur Terre. Elle a aprcourut les chemins de ce monde depuis plus longtemps que certaines civilisations ont existé et périt. Elle pose donc sur toute chose un regard froid, blasé et calculateur, mais aussi profondément sage, un sagesse millénaire et, d'un certain côté, malsaine. L'invitation qu'elle a reçut ne l'a pas vraiment surprit, sachant que le Club la tentait depuis de nombreux siècle à rejoindre leur rangs. L'tat actuel des chose à donc poussé le Roi Blanc à avancer ses pièce et faire son mouvement vers elle... Intéressant. Elle peut uriliser celà à son avantage, même si elle sait pertibnement que s'est son pouvoir, ses connaissance et son lien très particulier avec la Déesse qui intéresse particulière ce personnage.

Elle a elle-même un grande connaissance du Club et de ses membres. Elle les a tous étudiés pendant des années, quand elle en avait l'occasion. Si elle a accepté cette invitation, ce soir, c'était en partie par pure curiositée. Après la manoeuvre de magnus contre le Club il y peu de temps, le côté Blanc de l'échiquier se cherche des alliers puisants... La Déesse en rerésenterais un de choix.

SI elle décide d'apporter son soutient à cette démarche.Pour le moment, Baast est restée neutre et n'a donné à sa représentante aucune indication allant dans un sens ou dans l,autre quant à cette possible association.

Mahema va donc tâter le terrain, pour connaitre un peu plus en profondeur la pensée et les objectif du Roi Blanc. Quant elle entre dans l'immeuble, aucun majordome ne vient l'acceuillir. Curieux, mais elle ne s'y attarde pas et avance d'un pas ferme et décidé. Elle arrive dans une pièce où l'attends un personne en apparence jovial et enjoué. le Roi Blanc, bien évidement, tel qu'il se présente lui-même.

- Enchantée. Dit-elle en serrant la main offerte. Je suis Mahema, mais vous me connaissez sans doute sous le nom de Shadow Fire.

Elle s'assoit gracieusement et croise les jambes devant elle, ce qui fait s'ouvrir sa robe, ouverte sur le côté, presque jusqu'à la taille, révélant unelaongue jambes fuselée couleur d'ébène, chaussée d'une sandale noire lacée haut sur le mlet, à talon plats, de style très tribal.

- J'ai accepté votre invitation, mais ne prenez pas pour acquis que je vais accepter votre offre, Arcade. La Déesse est caprisieuse...

Elle eut alors un sourire froid, qui rendait son vosage encore lus attrayant, mais qui ne se réflétait pas dans ses yeux. Le sourire d'un prédateur, calculateur et tranchant.

Arcade esquissa un sourire de travers, comme une longue balafre qui lui barrait la moitié droite du visage. Il secoua la tête en signe de dénégation. Sa voix lorsqu'il répondit, avec une pointe narquoise.

"La déesse... Hum, les fidèles aussi sont capricieux. Et ces temps-ci, je dirais que ce sont les icônes décadentes, le consumérisme et la technologie, qui remportent la palme de leur ferveur. Aussi je pense que vous n'êtes pas dans une très bonne position pour vous imposer."

Voilà ce que cachait cet affreux sourire. Maintenant qu'il s'était dévoilé, l'expression faciale de Roi Blanc devint plus enfantine, faussement innocente :

"Mais, peut-être que je me trompe? Peut-être. Vous croyez?"

Pendant un court moment, le femme eut une expression sombre et nquiétante, comme si une ombre était passée sur son visage, déformant brièvement ses traits, mais cette impression ne dura qu'une seconde, et passa très vite. Elle retrouva spn demi-sourire ffroid et calculateur et répondit, avec un pointe de sarcasme et d'avertissement dans sa voix profonde et un peu rauque.

- Peut-être avez-vous raison, très cher. Peut-être la Déesse est-elle considérée comme une icone révolue, dépassée, et ses pouvoirs sont-ils diminuéés. Peut-être est-ce pour celà que je suis ici aujourd'jhui et que je je m'entretiens avec vous.

Elle se pencha très légèremet vers l'avant, une subtile tactique d'intimidation, qu'elle utiliséait pour affirmer son pouvoir et le fait qu'elle ne se laisserait pas imposer quoi que ce soit contre son gré. Elle continua sur le même ton.

- Je ne suis pas une imbécile, sachez-le, et la Déesse semble... préoccupée en ce moment. Son pouvoir est mis à l'épreuve. Si ce n'était pas le cas, je ne serais pas venue ici, et nous n'aurions pas cette conversation. Il est temps de former des alliances, pour assurer l'avenir et la puissance de ma... de nos deux... causes. N'êtes-vous pas d'accord?

Le Roi Blanc souleva un sourcil. Il était sincèrement surpris. Si elle cédait aussi facilement, il n'était même pas la peine de l'enquiquiner, car cela signifiait que la situation était vraiment grave. Et sûrement pas que pour elle.

"Alors là, j'ai bien peur que ce soit à vous de me convaincre de vous prendre."

Le rire qui s'ensuivit sonnait faux, mais le doute qu'il traduisait était bien réel. Il ne voulait pas qu'elle traîne derrière elle des casseroles qui puissent lui nuire. Si Mahema et Baast avaient des ennuis, ce n'était pas forcément de si judicieuses alliées. Cela dit, c'était ça ou ne pas les avoir du tout comme alliées.

La femme sombre fronça un ,moment les sourcils, comme si elle se demandais si elle en avait trop dit, mais son sourire froid ne tarda pas a revenir sur ses lèvres. Elle eut une sorte de petit rire sans joie avant de ^répondre à cette remarque qui, selon elle, était vaguement désobligeante. Pour qui la prenait-elle? Un pion qui peut être jetté après usage? malgré al fait qu'au cours de ce dernier siècle, le pouvoir de Baast avait diminé sur Terre faute de suivant, il n'en demeurait pas moins du domaine de celui des Dieux et des Immortels. Une lueur rouge brilla mun instant au fonds des yeux noirs de Mahema, avant de s'étteindre aussi vite.

- Vraiment? Dans ce cas, comment puis-je vous convaicre de ma volontée de jjoindre le pouvoir de la Déese a celui du Club... au vôtre? Quelle preuve désirez-vous que je vous fournisse pour vous convaincre que le pouvoir que je détiens, en tant qu'Avatar de Baast, est infini est doit être prit en considération si vous voulez éviter quelques... désagréments?

Bon, une toute petite menace, rien de bien méchant, mais Mahema était curieuse de voir de quelle manière cette conversation allait tourner maintenant. Et ce que son interloccuteur, et possible allié, allait lui demander pour le "convaincre" de l'accepter au sein du Club.

Arcade sourit brièvement. Une idée lui avait traversé l'esprit.

"Sauriez vous éminence, disséquer et reproduire les constructions mystiques de l'armure Iron Lady ?"